PORTION PRÉCÉDENTE DES AQUEDUCS
Figure A : Positionnement de l’emprise de la voie ferrée avec un tracé
d’un double trait en pointillé pouvant éventuellement correspondre à l’aqueduc
Figure B : Relevés et DAO V. Miailhe et J.-L Hillairet – plan de situation.
Les éléments connus de la source de Vénérand montrent que le départ se fait en tunnel construit également à 9 m plus bas que le niveau de la surface. Ce niveau correspond à quelques dizaines de centimètres près à celui de la jonction, ce qui est normal pour que l’eau puisse s’écouler en pente douce.
Avec ces éléments, nous pouvons déterminer un faisceau de présence, en bleu, de cette section d'aqueduc encore inconnu, sur environ 1 km. Il semble que celle-ci soit entièrement réalisée en tunnel, en fonction des courbes de niveau du départ et de l’arrivée, au niveau du viaduc SNCF.
Sur les plans SNCF (Figure A) relevés avant la construction de la voie ferrée, il y a un double trait en pointillé, (représentée en rouge sur la figure B) qui se trouve quasiment dans l'alignement de la dernière section reconnue du conduit (en bleu sur la figure B).
On s'aperçoit sur le plan de situation (figure B) qu’à cet endroit la courbe de niveau est 9 mètres plus haute que le fond de l’aqueduc. Cette différence fait suggérer que le conduit de l'aqueduc venant de Vénérand a été réalisé en tunnel et non plus en tranchée.
Conduit venant de Vénérand.
Nous avons réalisé cinq sondages mécaniques, depuis la jonction du vallon de la Tonne en remontant l’aqueduc venant de Vénérand. Ces sondages archéologiques nous ont permis de mettre au jour le tracé jusqu’en limite de la ligne SNCF. Ici, le conduit se trouve parfois enfoui sur plusieurs mètres de déchets provenant d’une carrière moderne située à proximité. Le conduit antique a été réalisé dans une tranchée suivant les courbes de niveau. Il est constitué de béton moulé surmonté de dalles calcaires de couverture scellées, elles-même recouvertes d’un mortier.
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LA BRANCHE DE L'AQUEDUC DE VÉNÉRAND
Les Aqueducs Antiques de Saintes
Ce site présente une partie des recherches effectuées depuis 2003 par Jean-Louis Hillairet, l'archéologue responsable de l'étude et des fouilles des aqueducs antiques de Saintes.
Remerciements pour les prospections pédestres et les fouilles qui ont eu lieu depuis près de 15 ans avec la participation matérielle et financière de la SAHCM (Société d'Archéologie et d'Histoire de la Charente Maritime) et ses nombreux bénévoles, tout particulièrement Vincent Miailhe pour les relevés topographiques et Gérard Couprie pour ses recherches de terrain. Remerciements également aux propriétaires des terrains fouillés pour leur intérêt ainsi qu'aux mairies.